5 points clés pour réussir son potager en permaculture

réussir son potager en permaculture

Profiter d’un potager productif et biologique sans trop se fatiguer, c’est parmi les nombreuses opportunités offertes par la nouvelle technique en permaculture. En abordant les meilleures méthodes, d’abondants fruits et légumes peuvent être disponibles toute l’année. Les étapes de la réalisation d’un tel potager se définissent en 5 étapes.

1. Examen de l’état du sol, une étape importante

L’analyse du sol est cruciale afin de réussir un projet de réalisation de potager. Un examen minutieux de la terre s’avère nécessaire pour valoriser sa richesse. Si le sol est trop pauvre, des fertilisants naturels sont préconisés afin de l’enrichir. Pour examiner le sol, pas besoin d’un géologue professionnel. Des astuces simples sont à connaître.

Un sol en bonne santé est de teinte sombre, il sent bon la forêt. Un sol clair et qui sent mauvais a besoin d’un enrichissement. En outre, une terre qui comporte de l’argile est meilleure. Pour savoir si votre sol est argileux, prenez un peu de terre dans la paume de votre main puis humidifiez un peu. Une terre contient de l’argile si vous arrivez à en faire une boule. La présence de plantes sur le sol est aussi un bon signe, elle constitue un signe de qualité.

2. La préparation du terrain pour nourrir le sol

Après la préparation du sol, une préparation du sol est à prévoir pour optimiser la qualité du sol. Certains outils de jardinage classiques comme la bêche sont inutiles lors d’une opération de permaculture. Par contre, une grelinette est parfaite pour aérer le sol tout en offrant de l’oxygène à la faune et aux autres organismes essentiels au bien-être de la terre. Le paillage du sol est également utile pour préserver son humidité. Ne pas hésiter à répartir du composit pour fertiliser la terre.

3. Bien choisir l’emplacement

L’observation est capitale pour réussir l’aménagement d’un potager. Cette étape peut s’accomplir en une année. Elle consiste à examiner l’évolution et les effets du vent et du soleil sur chaque parcelle de terrain. En fonction du résultat, le jardinier détermine l’emplacement de ses plantes. Cette étude permet de fixer la pose de protections contre les rayons UV ainsi que du couloir de vent à l’aide de haies d’arbustes par exemple.

4. Faire le bon choix des plantes

La culture de graines bios et reproductibles est à privilégier sur un potager en permaculture. Avant de planter, il est préférable de dessiner les différentes plantes sur un plan de travail pour déterminer les endroits où ils seront placés. Les plantes pérennes sont à mettre en place en premier. Notez ensuite celles qui se reproduisent tous les ans ainsi que celles qui se reproduisent tous les deux ans afin d’anticiper les prochaines productions.

5. Assurer l’arrosage et la lutte naturelle contre les nuisibles

Comme pour n’importe quel potager, un bon arrosage assure en partie le bon développement de la culture. Comme il est dit plus haut, le paillage permet d’humidifier le sol. Toutefois, cette technique ne suffit pas dans les régions arides. Un arrosage naturel peut se réaliser par l’installation de tuyau microporeux. Pour terminer, pensez à l’accueil de divers animaux comme les oiseaux, les hérissons ou bien des insectes afin de détruire les nuisibles.